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Faire ou faire faire ? 

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Recevoir des paiements en ligne implique de faire appel à un prestataire spécialisé en la matière, comme nous l’avons déjà précisé.

Comment choisir parmi les nombreuses offres ?

Voici quelques éléments utiles pour répondre à cette question :

  • Évidemment, le critère « coûts » est important, puisqu’il rogne la marge bénéficiaire. Il s’exprime avec plusieurs paramètres :
    • un abonnement mensuel (mais c’est de moins en moins fréquent pour les nouveaux contrats) ;
    • un coût par transaction (avec souvent une commission comprenant un montant fixe de quelques centimes + un %) ajouté à des frais de change éventuels ;
    • un surcoût pour des services optionnels, et des coûts ponctuels pour des opérations particulières (ex. : remboursement, détection d’opérations suspectes…).

Il faut globalement prévoir entre 1 % et 3,5 % du montant des transactions TVAC. Bien entendu ces commissions sont négociables et sont dégressives en fonction du volume.

Le prix ne doit toutefois pas être le seul critère. Il s’avère judicieux, sur la base de l’expérience de terrain, d’être attentif aux conditions contractuelles proposées.

Par exemple, la durée d’engagement minimum, le minimum mensuel de facturation par le prestataire, les limites de garanties et responsabilités en cas de fraudes, les situations couvertes ou pas, les types de produits exclus, les délais de versement de l’argent, le système de service-après-vente en cas de souci technique/contestation de transaction.

Nous vous invitons également à être attentifs aux éléments suivants :

  • l’ergonomie et les possibilités de personnalisation du module de paiement sur le webshop
    • Plus le processus sera fluide au niveau du tunnel d’achat en ligne, moins le taux d’abandon sera élevé, en particulier sur smartphone, ce qui a donc un impact sur les ventes
  • la qualité et les fonctionnalités proposées par l’interface de gestion
    • Des outils de rapprochement bancaire, de recherche et d’exportation de données, d’estimation du risque de fraude, de gestion des remboursements… peuvent vous faire gagner un temps précieux, ainsi qu’à votre comptable

Enfin, dernier critère, la solution technique proposée doit être bien « suivie », en proposant fréquemment de nouvelles versions, de nouveaux moyens de paiement en ligne.

Si vous êtes rompus aux techniques de négociations des contrats et veillez à chercher les meilleurs processeurs et acquéreurs, vous pourrez atteindre des réductions des coûts qui peuvent être de l’ordre de 50 % (en renégociant des contrats, des e-commerçants ont pu augmenter leurs bénéfices de plus de 50.000 euros en 3 ans pour un chiffre d’affaires de 2 millions d’euros par an).

Le recours à un cabinet-conseil spécialisé en paiement en ligne peut vous aider à vous y retrouver et mettre en compétition les différents acteurs du marché, surtout en cas de transactions importantes à l’étranger.

Le développeur/l’agence est utile pour l’installation du module de paiement sur votre site, même si certaines plateformes open-source rendent cette opération de plus en plus aisée.

Dans le cas des plateformes locatives (« SaaS »), ces modules sont généralement préinstallés. Veillez néanmoins à choisir une plateforme proposant un panel suffisamment large de solutions de paiement (un e-shop qui ne proposerait que Paypal risquerait d’engendrer beaucoup d’abandons de panier. Idem si vous vendez à des Belges sans pouvoir encaisser via l’application Bancontact).

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