Etude d'impact menace terroriste à Bruxelles - mars 2016

Etude d'impact menace terroriste à Bruxelles - mars 2016

Éditeur
SPF Économie, P.M.E., Classes moyennes et Énergie
Auteur(s)

DG Statistique – Statistics Belgium, DG Analyses économiques et de l’Economie internationale, Division Analyses économiques, Service Compétitivité, Service Conjoncture et développements sectoriels et Service Méthodologie et data processing

Date de publication

Le ministre de l’Economie et des Consommateurs Kris Peeters a demandé au SPF Economie d’apprécier l’impact économique de la menace terroriste. A la suite des attentats terroristes de Pa-ris du 13 novembre 2015, le niveau d’alerte 3 a été instauré dans notre pays. Entre le 21 et le 26 novembre, l’OCAM (Organe de coordination pour l'analyse de la menace) a temporairement re-levé ce niveau de menace terroriste à 4 à Bruxelles en raison d’une estimation de la menace « sé-rieuse et imminente ». La vie à Bruxelles a dès lors été soumise à rude épreuve pendant ces quelques jours : les métros n’ont pas roulé, les écoles, les centres commerciaux et les restaurants ont été fermés, des évènements ont été annulés et certaines entreprises de la région bruxelloise ont gardé porte close ou ont encouragé le télétravail.

Il va de soi que la vie économique a été impactée. La quantification des retombées des mesures précitées sur l’activité économique n’est toutefois pas un exercice aisé. Les indicateurs conjonctu-rels macroéconomiques actuellement disponibles sont en en effet limités. Selon le rapport annuel 2015 de la Banque nationale de Belgique, l’incidence des attaques terroristes et des menaces y af-férentes est restée globalement contenue. Pour l’économie belge dans son ensemble, les princi-paux agrégats pour le quatrième trimestre de 2015 font état d’une croissance de la valeur ajoutée dans le commerce de gros et de détail, transports, hôtels et restaurants de 0,8 % à un an d’écart et de 0,2 % à un trimestre d’écart.

Dernière mise à jour
4 avril 2018