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    Le tax shelter start-up vise à encourager l’investissement des particuliers dans les PME en phase de démarrage. Cette page donne un aperçu du profil des entreprises bénéficiaires du tax shelter start-up.

    Répartition sectorielle des bénéficiaires du tax shelter start-up

    Les trois secteurs les plus représentés parmi les bénéficiaires de tax shelter start-up sont :

    • le commerce
    • l’information et la communication
    • les activités spécialisées, scientifiques et techniques.

    Un cinquième des entreprises qui lèvent des fonds grâce au tax shelter start-up sont actives dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques, tandis que le secteur de l’information et de la communication est celui qui capte le plus de fonds (22,2 %).

    Un nombre relativement élevé d’investissements ont lieu dans le secteur du commerce, mais ceux-ci sont généralement de plus petite envergure (montant médian de 250 euros) en comparaison avec le secteur de l’information et la communication (1.000 euros) et les activités spécialisées, scientifiques libérales (1.250 euros).

    Répartition géographique des bénéficiaires du tax shelter start-up

    Près de trois bénéficiaires sur cinq du tax shelter start-up sont situés en Flandre, à concurrence de 48,6 % des montants investis. La moitié du montant investi revient donc à des entreprises flamandes, alors qu’elles ne représentent que 30,7 % des investissements.

    Un peu plus d’un quart des entreprises bénéficiaires sont wallonnes : à l’inverse des entreprises flamandes, elles représentent pas moins de 38,2 % du nombre d’investissements, ce qui ne représente que pour 30,7 % du montant investi.

    Ceci s’explique par le montant médian par investissement qui est deux fois plus élevé en Flandre (1.000 euros) que dans les autres régions (500 euros). Dans le Limbourg, le montant médian d’un investissement est même de 4.000 euros. Les 14,2 % d’entreprises bénéficiaires restantes sont situées à Bruxelles. Elles représentent un cinquième du montant investi et un tiers du nombre d’investissements.

     

    Répartition des bénéficiaires du tax shelter start-up selon le genre des administrateurs

    Deux tiers des entreprises utilisant le tax shelter start-up sont dirigées exclusivement par des hommes. 17,3 % des entreprises sont dirigées par un conseil d’administration exclusivement féminin. Bien que les entreprises gérées par des femmes ne représentent que 5,1 % du nombre d’investissements, elles lèvent plus d’un dixième du montant total investi.

    Lorsqu’un investisseur investit dans une entreprise dirigée par une femme, il le fait pour un montant relativement élevé : le montant médian dans cette catégorie est de 3.000 euros, contre 1.000 euros et 250 euros respectivement dans les entreprises à conseil d’administration exclusivement masculin ou mixte.

    Répartition des bénéficiaires du tax shelter start-up par taille, chiffre d'affaires et forme juridique

    Les micro-entreprises (0 à 9 employés) représentent la grande majorité des bénéficiaires du tax shelter start-up, soit 98,8 %. 75,1 % des entreprises bénéficiaires n’avaient aucun employé et 23,7 % employaient entre 1 et 9 salariés. Ce constat est conforme à l’objectif de cette mesure fiscale, celui d’encourager les entreprises en phase de démarrage, qui, dans la plupart des cas, commencent avec peu d’employés. Les micro-entreprises ont attiré 97,7 % du montant investi via le tax shelter start-up.

    Sept entreprises bénéficiaires sur dix avaient pour forme juridique une société à responsabilité limitée. Les 30 % restant d’entreprises bénéficiaires du tax shelter start-up se répartissaient entre les sociétés anonymes (10,6 %), les sociétés coopératives (11,5 %) et, dans une moindre mesure, les sociétés en commandite (6,4 %).

    Les trois quarts (75,8 %) des entreprises qui ont utilisé le tax shelter start-up avaient un chiffre d’affaires inférieur à 100.000 euros. Ce groupe d’entreprises bénéficiaires a attiré 67,4 % du montant investi. Il convient de noter que le montant médian investi pour les entreprises bénéficiaires ayant un chiffre d'affaires inférieur à 10.000 euros s’élève à 1.000 euros, soit une médiane plus élevée que pour l’ensemble du dispositif (551 euros).

    Dernière mise à jour
    25 avril 2024