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Le tax shelter scale-up vise à encourager les investissements des particuliers dans des scale-ups qui sont des entreprises en forte croissance. Cette page résume les chiffres clés et dresse un aperçu de ces entreprises bénéficiaires.
Attention : le nombre d’entreprises bénéficiaires étant cependant très réduit et encore susceptible d’évolution pour les trois dernières années, ces chiffres doivent être utilisés avec une grande prudence.
Chiffres clés du tax shelter scale-up et évolution depuis 2019
Le dispositif scale-up aurait permis l’investissement de presque 2,5 millions d’euros dans 14 entreprises selon les premières estimations.
35 % des entreprises bénéficiaires du tax shelter scale-up avaient déjà bénéficié d’un investissement via un autre tax shelter.
Le nombre d’entreprises bénéficiaires uniques par année est resté relativement stable tandis que les montants investis ont légèrement diminué. Par contre, une forte augmentation est observée en 2021 au niveau du nombre d’investissements.
Les montants médians investis par investissement via le tax shelter scale-up étaient nettement supérieurs à ceux investis dans le cadre du dispositif start-up en 2019 et 2020 (respectivement 25.000 euros puis 30.000 euros). Ils ont chuté en 2021 à 567 euros du fait de la forte hausse du nombre d’investissements (136 contre 15 et 30 les années précédentes) et d’une baisse des montants investis.
Répartition sectorielle des entreprises bénéficiaires du tax shelter scale-up
Le tax shelter scale-up a profité plus fortement au secteur des TIC qui représente 36 % des bénéficiaires et 45 % des montants investis. Ce secteur est suivi par les activités spécialisées, scientifiques et techniques (21 % des bénéficiaires) et le commerce (14 % des bénéficiaires). Il s’agit des mêmes secteurs identifiés dans le Profil des entreprises bénéficiaires. Les activités financières et d’assurances dominent par contre en nombre d’investissements (72 %) uniquement du fait d’un nombre important d’investissements en 2021 dans un nombre limité d'entreprises.
Répartition géographique des entreprises bénéficiaires du tax shelter scale-up
Les trois quarts du nombre d’investissements ont été réalisés dans des scale-ups bruxelloises, bien qu’elles ne représentent qu’un quart des montants investis. Les investissements dans les scale-ups flamandes ne représentent qu’un quart du nombre total d’investissements, mais les deux tiers des montants investis. La Région wallonne est peu représentée dans ce dispositif : 1,1 % des investissements, 7 % des entreprises mais 8 % des montants investis d’où une médiane plus élevée.
Les investisseurs flamands représentaient 85 % des montants investis dans le tax shelter scale-up.
Répartition des entreprises bénéficiaires du tax shelter scale-up par genre des administrateurs
93 % de ces scale-ups étaient dirigées par des administrateurs mixtes mais à majorité de sexe masculin et 7 % par des administrateurs masculins exclusivement. Les investisseurs étaient aussi à 85,2 % des hommes.
Répartition des entreprises bénéficiaires du tax shelter scale-up par taille et par forme juridique
Les entreprises de 10 à 19 travailleurs représentent la moitié des entreprises bénéficiaires du tax shelter scale-up et elles ont capté 43,4 % des montants investis. Les entreprises de 20 à 49 salariés représentent 28,6 % des bénéficiaires mais n’ont attiré que 10,7 % des montants investis.
Sans surprise vu la population cible, le chiffre d’affaires médian (1,1 million d’euros) pour le dispositif scale-up est nettement supérieur à celui du dispositif start-up (34.973 euros). D’ailleurs, la quasi-totalité (92,9 %) des entreprises bénéficiaires font partie de la catégorie de chiffre d’affaires la plus élevée (+150.000 euros), ce qui s’explique par le fait que les scale-ups sont des entreprises en forte croissance.
Les sociétés anonymes représentent trois quarts des bénéficiaires et ont récolté 95 % des montants investis.