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Le tax shelter vise à encourager les investissements des particuliers dans des PME. Cette page dresse un profil de ces particuliers. Comme 99 % des investissements ont été réalisés dans des start-ups, ces tendances globales nous renseignent essentiellement sur le tax shelter start-up.
Le système de tax shelter a encouragé 23.105 investisseurs à investir dans des entreprises belges. Près de 23.000 personnes ont investi par l’intermédiaire du tax shelter start-up, tandis que 169 personnes et 183 personnes ont respectivement investi dans les dispositifs scale-up et Covid. De nombreux investisseurs ont investi par le biais de plusieurs systèmes.
Attention : les données relatives aux trois dernières années, et particulièrement pour 2021, restent susceptibles d’évoluer. Elles doivent donc être considérées avec prudence. Les informations ne sont pas disponibles pour tous les investisseurs donc le total des pourcentages n’est pas égal à 100 %.
Évolution annuelle du nombre d’investisseurs
Une forte augmentation a été constatée en 2017 pour les montants investis (+56 %). Les nombres d’investisseurs bénéficiaires et d’investissements ont été multipliés par un peu plus de trois. Ces chiffres ont ensuite connu un légère baisse ou plutôt un plateau autour de 5.500 investisseurs par an. Les chiffres des trois dernières années ne sont que provisoires et doivent donc être utilisés avec prudence.
Répartition géographique des investisseurs
42,8 % des investisseurs provenaient de la Région wallonne, suivie de la Région flamande (39,4 %) et de la Région de Bruxelles-Capitale (16,1 %). Les investisseurs flamands ont apporté le plus de capital (55,8 %). Les investisseurs wallons ont représenté 28,8 % des montants investis, les bruxellois 14 %.
Dans près de trois cas sur cinq, un particulier investit dans une entreprise de sa propre province (56 %). Ce ratio est le plus élevé dans la province de Liège (78,2 %) et le plus bas dans le Brabant flamand (40,4 %). Dans les provinces du Brabant wallon et du Brabant flamand, environ un quart des investissements vont dans la région bruxelloise voisine.
Répartition des investisseurs et des administrateurs des entreprises bénéficiaires des tax shelters par genre
37,9 % des investisseurs sont des femmes. Ce pourcentage est supérieur à la proportion de femmes exerçant une activité indépendante (35 %). Ce pourcentage est légèrement plus élevé :
- à Bruxelles (42,2 % contre 35,8 % en Flandre) ;
- parmi les moins de 30 ans (40,3 % contre 35,8 % pour les moins de 70 ans) ;
- parmi les catégories de revenus les plus faibles (42,2 % pour les revenus inférieurs à 40.000 euros contre 31,6 % pour les revenus de plus de 100.000 euros).
Les investisseuses réalisent un nombre inférieur d’investissements par personne. En outre, elles investissent un montant moins élevé (avec un montant médian de 490 euros) que leurs homologues masculins (1.000 euros).
En outre, les femmes investissent un peu plus dans les entreprises féminines (11,9 % contre 10,1 %) pour le nombre d’investissements. Mais la différence n’est pas visible pour les montants investis.
Les trois secteurs des activités spécialisées, scientifiques et techniques, du commerce et des TIC sont les plus ciblés par les investisseurs. C’est aussi dans ces trois secteurs que l’on retrouve la plupart des entreprises bénéficiaires des tax shelters. Cependant, l’ordre des trois secteurs diffère lorsqu’on prend en considération le genre. Les femmes investissent le plus dans les entreprises actives dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques (18,4 %) suivies du commerce (17 %). Les hommes investissent le plus dans le secteur des TIC (25,2 %).
Répartition des investisseurs par âge
Quatre investisseurs sur cinq avaient entre 30 et 70 ans lors de leur premier investissement. Ce groupe est responsable de près de 90 % du montant total investi. Les investisseurs bruxellois sont légèrement plus jeunes : par exemple, 70 % ont moins de 50 ans contre 55 % dans les autres régions. Le nombre d’investissements par investisseur et le montant médian investi augmentent à mesure que l’âge augmente, sauf pour les plus âgés.
