Une crise du gaz naturel peut avoir plusieurs causes. Les causes sont de deux ordres : un problème d’infrastructure ou un problème d’approvisionnement en gaz naturel.
- En ce qui concerne les infrastructures, il peut s’agir d’un problème physique au niveau des canalisations ou d’une cyberattaque sur les systèmes de gestion ICT des infrastructures.
- En ce qui concerne l’approvisionnement, des tensions géopolitiques peuvent amener les pays producteurs à couper leur approvisionnement en gaz.
La majorité du gaz naturel consommé en Belgique provient de Norvège et des Pays-Bas (mesuré sur la base des flux physiques vers le territoire belge). Le reste provient du Royaume-Uni et de divers pays du monde, dont le Qatar.
Une partie du gaz néerlandais est du gaz « à faible pouvoir calorifique » (gaz L), extrait des champs gaziers néerlandais. Le gouvernement néerlandais veut arrêter cette production de gaz à long terme. L'importation de gaz L néerlandais sera systématiquement supprimée et remplacée par l'importation de gaz à haut pouvoir calorifique (gaz H). Cette mesure présente l'avantage de renforcer la sécurité d'approvisionnement de la Belgique compte tenu de l'offre plus importante de gaz à haut pouvoir calorifique sur le marché mondial.
Même sans le gaz russe, l'approvisionnement est assuré. La Belgique peut facilement importer du gaz naturel d'autres sources par différents canaux, par bateau et par gazoduc, dans toutes les directions possibles.
La situation actuelle montre que la diversification du gaz en provenance de différents pays producteurs est la bonne stratégie et nous permet d'avoir confiance dans la sécurité d'approvisionnement de la Belgique.
Comme ce sont les acteurs du marché qui décident où s'approvisionner, il est difficile d'avoir une vue d'ensemble de l'origine du gaz associé au contrat final d'un utilisateur, surtout en l'absence d'informations commerciales confidentielles de la part du fournisseur.
Aujourd'hui, rien n'indique que les producteurs de gaz russes réduiront encore leurs approvisionnements sur le marché européen.
La majorité du gaz naturel consommé en Belgique provient de Norvège et des Pays-Bas (mesuré sur base des flux physiques vers le territoire belge). Le reste provient du Royaume-Uni et de divers pays du monde, dont le Qatar. L'infrastructure européenne permet d'importer du gaz naturel par différents canaux, par bateau et par gazoduc, dans toutes les directions.
Toutefois, la limitation des approvisionnements en provenance de Russie pourrait avoir un impact supplémentaire sur les prix du marché. Elle pourrait également augmenter le transit de gaz provenant d'autres pays producteurs par nos gazoducs belges vers les pays voisins qui sont plus dépendants des importations en provenance de Russie.
La situation actuelle montre que la diversification du gaz provenant de différents pays producteurs est la bonne stratégie et nous permet d'avoir confiance dans la sécurité d'approvisionnement de la Belgique.
Aujourd'hui, il n'y a aucun risque de pénurie. Il n'y a pas d'interruption des flux russes vers l'Union européenne pour le moment.
La majorité du gaz naturel consommé en Belgique provient de Norvège et des Pays-Bas (mesuré sur la base des flux physiques vers le territoire belge). Le reste provient du Royaume-Uni et de divers pays du monde, dont le Qatar. Les fournisseurs actifs sur le marché belge peuvent importer du gaz naturel par différents canaux, par bateau et par gazoduc, de toutes les directions.
Nous continuons à suivre la situation au quotidien. Nous disposons des procédures et des ressources nécessaires pour assurer un niveau d'approvisionnement élevé pour le marché belge, tout en offrant un approvisionnement complémentaire aux pays voisins qui sont plus dépendants des importations de gaz russe.
La situation actuelle montre que la diversification des pays fournisseurs est la bonne stratégie et nous permet d'avoir confiance dans la sécurité d'approvisionnement de la Belgique.
En outre, nous disposons de réserves qui nous permettent de faire face à des pénuries. L'expérience des vingt dernières années montre que notre installation de stockage de gaz à Loenhout, bien que relativement petite (par rapport aux normes européennes), peut nous aider à résister à des hivers rigoureux. En outre, les canalisations de l'infrastructure de Fluxys sont dimensionnées de manière à assurer une capacité de pointe un jour de demande exceptionnelle (ce qui se produit en moyenne tous les vingt ans).
Depuis de nombreuses années, les autorités européennes et nationales travaillent à l'élaboration d'un plan d'urgence afin de se préparer à divers événements opérationnels ou géopolitiques qui pourraient affecter l'approvisionnement en gaz des États membres de l'Union européenne.
Compte tenu de la situation géopolitique actuelle, les autorités, les opérateurs de réseau et les fournisseurs surveillent de près l'impact des tensions géopolitiques et du conflit entre la Russie et l'Ukraine sur l'approvisionnement en gaz naturel. Les gestionnaires de réseaux de transport tels que Fluxys et les fournisseurs peuvent ainsi prendre des mesures pour optimiser les flux de gaz naturel.
Si les mesures prises par les gestionnaires de réseau de transport sont insuffisantes, des mesures d'urgence supplémentaires seront prises pour assurer la continuité de l'approvisionnement en gaz naturel, notamment par le biais d'un mécanisme de solidarité entre les pays européens.
Outre le prix (déterminé par l'offre et la demande), se pose aussi la question de la disponibilité physique du gaz naturel. En cas de pénurie majeure, lorsque les fournisseurs internationaux de gaz naturel ne sont pas en mesure de répondre à la demande, la Belgique a mis en place un plan pour limiter la consommation de gaz naturel. Dans le cadre de ce plan, les ménages sont particulièrement protégés puisque, pour approvisionner ces consommateurs en gaz, il est possible d'invoquer un mécanisme de solidarité européen (en vertu duquel les pays voisins doivent approvisionner la Belgique en gaz).
En outre, la Belgique est une véritable plaque tournante européenne et un pays de transit. Le réseau de gaz naturel belge est une plaque tournante du réseau de gaz naturel d'Europe occidentale et est relié à tous les pays voisins. Seul un tiers du gaz naturel importé par la Belgique est destiné à son propre usage. Les deux tiers sont ensuite exportés en Europe.
La Belgique dispose de plusieurs options pour conserver des réserves de gaz naturel : une installation de stockage souterrain est établie à Loenhout et les gazoducs eux-mêmes offrent une réserve à court terme. Ces réserves sont utilisées à des fins opérationnelles (équilibrage du réseau), entre autres. Pour l'approvisionnement en gaz à plus long terme, la Belgique doit compter sur l'importation de gaz naturel, soit à partir de réserves souterraines (plus importantes) à l'étranger, soit par un approvisionnement direct à partir de gisements de gaz naturel (par exemple, en Norvège). Ces dernières options sont plus que suffisantes pour la sécurité d'approvisionnement de la Belgique.
Oui, nous pouvons compter sur un mécanisme de solidarité sur le plan européen. Des pays membres qui ne disposent plus de suffisamment de gaz pour approvisionner les clients protégés par la solidarité (principalement les ménages), peuvent y faire appel. Toutefois, ce système a comme conséquence que la Belgique doit aussi assurer la solidarité avec d’autres pays qui rencontreraient des soucis d’approvisionnement. Il est également possible d’importer plus de gaz naturel que d’habitude en provenance d’autres pays via le terminal GNL.
Aujourd'hui, nous ne voyons aucun risque de pénurie. La situation actuelle montre que la diversification des pays fournisseurs est la bonne stratégie et nous permet d'envisager avec confiance la sécurité d'approvisionnement de la Belgique.
Des lois et des procédures ont été élaborées au niveau national et international concernant la sécurité de l'approvisionnement en gaz naturel.
Au niveau national, c'est le ministre fédéral de l'Énergie qui, au besoin et après concertation avec la Direction générale de l'Energie du SPF Economie, Fluxys Belgique et quelques autres partenaires de crise, déclare une crise d'approvisionnement et active les mesures de crise.
La Commission européenne peut également déclarer une crise si plus d'un État membre est concerné (crise régionale).
Le plan d'urgence belge prévoit diverses mesures pour garantir un approvisionnement en gaz suffisant pour les besoins les plus essentiels, notamment la consommation de gaz des ménages, la production d'électricité et certains services sociaux, comme les hôpitaux. Les consommateurs seront encouragés à réduire leur consommation sur une base volontaire. Si cela ne suffit pas, les clients industriels seront invités à réduire ou à arrêter leur consommation de gaz. Ils pourraient être suivis par les PME.
En outre, grâce au groupe de coordination pour le gaz au niveau européen, une consultation active entre les pays nous permet d'intervenir dans les flux de gaz entre les différents pays européens afin de garantir le plus haut niveau d'approvisionnement.
Oui. Les fournisseurs achètent du gaz naturel sur les marchés internationaux et le livrent aux consommateurs par le biais du réseau de gazoducs. Tant que le gaz est disponible, il est fourni par votre fournisseur habituel, à moins que ce dernier ne fasse faillite. Dans ce cas, le fournisseur de secours prend en charge l'approvisionnement aussi longtemps qu'il dispose de suffisamment de gaz.
Aujourd'hui, nous ne voyons pas de risque de pénurie. La situation actuelle montre que la diversification des pays fournisseurs est la bonne stratégie et nous permet d'affronter avec confiance la sécurité d'approvisionnement de la Belgique.
Toutefois, en cas d’une crise d’approvisionnement, les plans d’urgence prévoient diverses mesures qui garantissent la fourniture d’une quantité suffisante de gaz pour les besoin les plus essentiels, notamment la consommation de gaz des ménages, la production d’électricité et certains services sociaux, comme les hôpitaux.
En cas de problèmes d'approvisionnement majeurs, chaque pays européen peut compter sur un mécanisme de solidarité qui permet aux citoyens et aux infrastructures critiques de continuer à être approvisionnés dans la mesure du possible.
En tant que plaque tournante de l'énergie, le réseau belge dispose d'une capacité d'importation nettement supérieure à nos propres besoins. Sur la capacité totale dont dispose la Belgique pour importer du gaz (via les gazoducs et le terminal GNL de Zeebrugge), nous n'avons besoin que d'un tiers pour approvisionner la Belgique.
En cas de réduction ou d'arrêt de l'approvisionnement de l'Europe en gaz naturel en provenance de Russie, la capacité du réseau est suffisante pour fournir à la Belgique le gaz naturel dont elle a besoin et pour aider nos voisins si nécessaire.
Dans les circonstances actuelles, il n'y aura pas d'impact sur l'approvisionnement des consommateurs belges. Sur la capacité totale dont dispose la Belgique pour importer du gaz (via les gazoducs et le terminal GNL de Zeebrugge), nous n'avons besoin que d'un tiers pour approvisionner la Belgique. Si l'approvisionnement en gaz naturel de l'Europe en provenance de la Russie devait être réduit ou complètement arrêté, la capacité du réseau est suffisante pour fournir le gaz naturel nécessaire en Belgique et pour aider les pays voisins si nécessaire.
En outre, grâce aux fortes interconnexions avec le Royaume-Uni et la France, les terminaux GNL en Belgique, en France et au Royaume-Uni peuvent recevoir des méthaniers supplémentaires et faire transiter le GNL regazéifié par la Belgique vers des pays plus dépendants du gaz russe.
Le prix du gaz est dépendant des fluctuations sur les marchés internationaux et les prix du gaz resteront probablement élevés à court terme de sorte que les grands consommateurs limiteront leur consommation sur une base volontaire.
Les autorités et les gestionnaires de réseau continuent de suivre de près la situation et prennent les mesures nécessaires pour :
- garantir la sécurité d'approvisionnement,
- fournir les infrastructures de transmission nécessaires et
- promouvoir le bon fonctionnement du marché.
Étant donné que les prix de l'énergie ont déjà augmenté de manière significative au cours des derniers mois, cette problématique reste une priorité essentielle pour l'Europe.
Enfin, la norme énergétique protège également la compétitivité de l’économie belge. Cette norme (récemment adoptée) établit le niveau maximal des frais d’énergie. Elle est basée sur une étude annuelle des frais d’énergies des entreprises.
Vous trouverez plus d’informations sur :
les pages sous la thématique Gaz naturel
le site de la Commission de Régulation de l’Electricité et du Gaz (CREG)