Panorama sectoriel 2021 - Aperçu 2020

Panorama sectoriel 2021 - Aperçu 2020

Éditeur
Séverine Waterbley
Auteur(s)

SPF Economie, PME, Classes moyennes et Énergie

Date de publication

Le Panorama sectoriel a pour ambition de donner un aperçu des performances des secteurs en Belgique sur la base de statistiques officielles. Cette publication comprend trois parties :

  • une première partie donnant une vue globale de la conjoncture internationale,
  • une deuxième partie comparant les performances des secteurs de l’industrie manufacturière et des services de la Belgique à celles de la zone euro,
  • et une troisième partie, constituée de fiches sectorielles, reprenant les principaux indicateurs conjoncturels.

De plus, des tableaux synthétiques ont été intégrés permettant d’une part, de visualiser la performance de chaque secteur par rapport aux autres et d’autre part, d’évaluer leur poids relatif dans l’économie.

Il ressort du Panorama sectoriel 2021 que l’économie mondiale a été fortement affectée par la pandémie de Covid-19 en 2020, avec pour conséquence un repli de l’activité économique mondiale. La croissance de la production mondiale a marqué un arrêt dans sa tendance haussière avec un repli enregistré en 2020 par rapport à 2019. Par ailleurs, le recul en glissement annuel de la production mondiale initié au premier trimestre de 2020 est le premier recul enregistré depuis le deuxième trimestre de 2009, soit à la fin de la crise économique et financière. L’activité économique en Belgique a sévèrement reculé en 2020 en raison de la crise sanitaire Covid-19. La chute d’activité a été particulièrement importante au deuxième trimestre de 2020 en raison des mesures de confinement paralysant la majorité des secteurs d’activité. Si la crise a été profonde, elle a toutefois été temporaire et les prévisionnistes s’attendent à un net rebond en 2021.

En 2020, la production dans l’industrie manufacturière a reculé de 3,6 % en Belgique, après quatre années de hausses consécutives et après avoir atteint son plus haut niveau en 2019. Les cinq principaux secteurs ayant connu un fort recul de leur production (au-delà de 10 %) en 2020 sont l’imprimerie et reproduction d'enregistrements (C18) et les industries présentes dans le segment de l’industrie dite « lourde » comme la métallurgie (C24), la fabrication de machines et équipements n.c.a. (C28), l’industrie automobile (C29) et la fabrication d’autres matériels de transport (C30).

Dans le secteur des services marchands dits de « profits », à l’exception des services financiers (K) et immobiliers (L) pour lesquels les chiffres ne sont pas publiés, l’indice du chiffre d’affaires enregistre une diminution en 2020 pour 5 des six sections agrégées analysées (soit les sections G, H, I, M et N). Seule la section J « Information et communication » a enregistré une légère hausse de son chiffre d’affaires en 2020, atteignant ainsi un nouveau pic sur la période 2008-2020.

Fiches sectorielles

Il ressort de l’analyse sectorielle que l’industrie manufacturière (C) a subi de plein fouet la pandémie mondiale de Covid-19, ce qui se reflète au travers de l’évolution baissière à un an d’écart de plusieurs indicateurs comme notamment le chiffre d’affaires, les investissements, la production et l’emploi. La troisième partie du Panorama sectoriel 2021 présente plus de détails par secteur industriel.

La plupart des services marchands dits de « profits » ont connu une diminution de leur chiffre d’affaires, de leurs investissements et de l’emploi (en équivalents temps plein - ETP) en 2020. Seuls les secteurs de l’information et communication (J) et de la production et distribution d'électricité, de gaz, de vapeur et d'air conditionné (D) ont tiré leur épingle du jeu en enregistrant une hausse de chiffre d’affaires et du nombre d’employeurs pour les premiers et une hausse de l’emploi et du nombre d’employeurs pour les seconds en 2020. Par ailleurs, six services marchands dits de « profits » sur onze ont connu une hausse du nombre d’employeurs en 2020.

Le secteur des services marchands dits de « profits » le plus important en matière de chiffre d’affaires, d’investissements ou encore de nombre d’emplois, à savoir le secteur du commerce et de la réparation de véhicules automobiles et de motocycles (G), a connu une année 2020 mauvaise à tout point de vue, comme en témoignent les mouvements observés pour l’ensemble des indicateurs à l’exception des faillites. Notons toutefois que la diminution du nombre de faillites est à mettre en parallèle avec les moratoires pris par le gouvernement pour limiter les déclarations de faillites pendant la pandémie de Covid-19.

Dernière mise à jour
10 décembre 2021