Baromètre de la société de l'information 2018
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L’utilisation des TIC fait partie intégrante de notre quotidien et le développement des smartphones et des tablettes y est pour beaucoup. Les TIC sont aussi omniprésentes dans la vie professionnelle et s’imposent de plus en plus dans les interactions entre les individus et dans les contacts entre les citoyens et l’administration. Cette année encore, le baromètre de la société de l’information s’inscrit dans le plan « Digital Belgium » élaboré en 2015 par le ministre de l’Agenda numérique, des Télécommunications et de la Poste. Ce plan repose sur cinq grandes priorités : l’économie numérique, les infrastructures numériques, les compétences et les emplois numériques, la confiance dans le numérique et la sécurité numérique, et les pouvoirs publics numériques.
Selon le plan, la Belgique doit pouvoir atteindre trois objectifs phares à l’horizon 2020 :
- accéder au top 3 du numérique dans le classement Digital Economy and Society Index (l’indice européen relatif à l’économie et à la société numériques) ;
- créer 1.000 nouvelles start-ups et
- stimuler la création de 50.000 nouveaux emplois dans tout un éventail de secteurs.
Dans ce contexte, le baromètre permet de mesurer l’évolution de ces différents indicateurs et met en lumière les points forts et les points faibles de notre pays dans le monde numérique.
Ce baromètre dresse également un état des lieux du développement de la société de l’information en Belgique, au regard des grands objectifs européens fixés dans le cadre du « Digital Agenda for Europe », mais également sous l’angle du genre. Les principales thématiques sont passées en revue à travers huit chapitres.
- Le premier traite des priorités & objectifs du plan « Digital Belgium »,
- le deuxième, couvrant notre « Economie numérique », porte un regard sur le secteur TIC et sur l’e-commerce ainsi que les start-ups ;
- le troisième est consacré aux « Infrastructures numériques » avec un aperçu des différentes infrastructures et de l’évolution des noms de domaine dans notre pays.
- Le quatrième chapitre aborde la question des « Compétences et emplois numériques » ;
- la question de la « Confiance dans le numérique et la sécurité numérique », de plus en plus cruciale au regard de l’actualité, fait l’objet du cinquième chapitre.
- Le sixième chapitre fait le point sur les « Pouvoirs publics numériques » et est l’occasion d’évaluer l’évolution des services publics en ligne en Belgique.
- L’avant-dernier chapitre situe les performances de la Belgique par rapport à d’autres pays avec une « Comparaison internationale ».
- Enfin, le dernier chapitre récapitule l’ « Evolution des principaux indicateurs (2015-2017) ».
La Belgique présente des atouts indéniables, notamment en matière de densité et de qualité des infrastructures de télécommunications. Cette situation favorable doit inciter l’ensemble des parties prenantes à développer et utiliser des applications et services TIC.
Dans ce cadre, le plan national « Digital Belgium » devrait également contribuer à renforcer le développement des TIC en Belgique. Celles-ci constituent un facteur déterminant pour la compétitivité de notre économie et contribuent dans une large mesure à sa croissance par l’effet d’entrainement qu’elles produisent sur l’ensemble de ses secteurs.
Enfin, le SPF Economie a lancé en 2018 le Digital Duel (www.digitalduel.be) afin de lutter contre le manque de compétences numériques. Ce test disponible en ligne permet aux citoyens d’évaluer leur niveau en compétences numériques et d’avoir une idée de leur âge digital. Au terme du test, les participants se voient proposer une liste de formations disponibles en Belgique pour leur permettre de prendre conscience de l’importance de se former tout au long de la vie et pour les aider à se former.