Impactstudie terroristische aanslagen in Belgie - juni 2016

Note attentats terroristes en Belgique - février 2017

Éditeur
SPF Économie, P.M.E., Classes moyennes et Énergie
Auteur(s)

DG Statistique – Statistics Belgium, DG Analyses économiques et de l’Economie internationale, Division Analyses économiques, Service Compétitivité et Service Conjoncture et développements sectoriels

Date de publication

Le ministre de l’Economie et des Consommateurs Kris Peeters a demandé au SPF Economie d’apprécier l’impact économique de la menace terroriste et des attentats terroristes sur l’économie belge. La première étude, réalisée à la suite des attentats terroristes de Paris du 13 novembre 2015, concernait exclusivement la région de Bruxelles-Capitale. La deuxième étude diffusée en juin 2016, a étendu l’évaluation des retombées des attentats terroristes perpétrés en Belgique le 22 mars 2016 aux deux autres régions du pays.

Deux méthodes d’extrapolation « auto régression » et « lissage exponentiel »ont permis de quantifier les retombées de ces événements en examinant la divergence entre le chiffre d’affaires estimé et le chiffre d’affaires observé dans 32 branches d’activité.

Les deux études précitées ont montré un impact négatif direct sur l'économie belge, notamment sur la consommation des ménages, le tourisme ainsi que sur les activités de divertissement et de loisirs. Un certain nombre d’activités, comme l’horeca ou le commerce de détail ont subi un impact significatif tandis que pour d’autres secteurs, l’incidence négative sur le chiffre d’affaires a été temporaire et limitée. De même, si les trois régions ont subi les conséquences négatives de ces attentats, la région de Bruxelles-Capitale semble avoir été la plus touchée, tant sur la base des résultats issus des données du premier trimestre 2016 que sur une base mensuelle (mars et avril 2016).

Hormis les effets directs dans les secteurs les plus manifestement touchés, des effets indirects se font également sentir, tant à court qu'à plus long terme. Etant donné leur dépendance à l’afflux de touristes, globalement, sur le moyen terme, le tourisme, la restauration ainsi que les activités créatives, artistiques et de spectacle risquent de rester les secteurs les plus exposés. Les pouvoirs publics consacrant en effet des moyens importants pour garantir la sécurité en rue ; ces dépenses accrues en sécurisation du domaine public se répercuteront dans les finances publiques.

Dernière mise à jour
4 avril 2018