Etudes sur la compétitivité de l'économie belge

Dans un contexte économique caractérisé par la mondialisation et par une croissance exponentielle du commerce international, la compétitivité est devenue un impératif majeur des économies. La montée en puissance des pays émergents impose aux économies avancées ou matures comme la Belgique d’agir sur les leviers structurels de leur compétitivité afin de sauvegarder leurs parts de marché intérieur et d’améliorer leurs performances à l’exportation ou tout au moins les préserver.

Concept complexe et multidimensionnel, la compétitivité ne fait pas l’objet d’une définition universelle. Elle fait appel à des notions différentes selon qu’elle s’applique à une nation, un secteur ou une entreprise. En revanche, la compétitivité renvoie à un concept relatif, dont la mesure n’a de sens que dans une optique de comparaison avec une entité similaire (nation, secteur ou entreprise) et à un concept dynamique et évolutif.

Autrefois, la compétitivité correspondait à de faibles coûts et à une productivité élevée. Elle traduit désormais un concept plus large qui ne se limite pas à une notion économique. Le focus est déplacé vers la structure économique d’un pays, la technologie et d’autres catalyseurs. Actuellement, la compétitivité est associée à la valeur ajoutée, la création d’emploi et la prospérité.

Afin de mesurer la compétitivité de la Belgique, le SPF Economie publie annuellement le Tableau de bord de la compétitivité de l’économie belge qui rassemble des données mettant en évidence les principaux facteurs sous-jacents de la compétitivité, les compare avec les performances de nos trois principaux partenaires commerciaux (Allemagne, France et Pays-Bas) et observe leur évolution dans le temps.

En complément du Tableau de bord de la compétitivité de l’économie belge, le SPF Economie analyse la compétitivité sectorielle. En effet, les indicateurs agrégés ne permettent pas de cibler les pans de l’économie qui présentent un déficit de compétitivité ou au contraire, qui procurent des avantages compétitifs. Aussi, la sélection des secteurs étudiés a été réalisée sur la base de la valeur ajoutée brute, de l’emploi total, des tableaux entrées-sorties et de l’importance du secteur dans les exportations totales.