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En 2024, la Belgique a déposé 2.615 demandes de brevets auprès de l'Office européen des brevets (OEB). Notre pays se classe ainsi au 12e rang du classement des pays d'où proviennent le plus de demandes de brevets auprès de l'OEB.
Les demandes de brevet d’origine belge se sont principalement concentrées dans les secteurs suivants :
- biotechnologie
- produits pharmaceutiques
- matériaux/métallurgie.
Une tendance notable a été observée dans ce dernier domaine, avec une augmentation de 39,7 % des dépôts par rapport à l’année précédente. D’autres secteurs connaissent une hausse significative des dépôts belges : les transports et les machines spécialisées, notamment les outils de fabrication et l’impression 3D.
Les PME, universités et centres de recherche stimulent l’innovation grâce aux brevets
En 2024, 22 % des demandes de brevet européen provenaient d’inventeurs individuels ou de PME (moins de 250 employés), et 7 % étaient déposées par des universités et organismes de recherche publics.
En Belgique, IMEC était le principal déposant avec 203 demandes, suivi par SYENSQO SA (140), une spin-off de Solvay, et le spécialiste des matériaux et batteries UMICORE NV (136). Les dix premiers déposants belges comprenaient aussi la KU Leuven, l’Université de Gand, l’Université d’Anvers et VITO, confirmant l’importance des institutions académiques dans l’innovation. Ces trois universités figuraient parmi les dix universités européennes les plus actives auprès de l’OEB en 2024.
Une demande de brevet d’origine belge sur trois impliquait une inventrice
En 2024, 25 % des demandes de brevet européen mentionnaient au moins une inventrice. Pour la Belgique, ce chiffre était nettement plus élevé, atteignant 32 % et plaçant notre pays en deuxième position en Europe, juste derrière l’Espagne (42 %).
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