
Notre pays renforce le suivi de la consommation et de la sécurité d’approvisionnement en gaz naturel de la Belgique. Cette mesure s’explique par les circonstances géopolitiques actuelles et les nouvelles obligations européennes en matière de remplissage des installations de stockage de gaz naturel.
La Belgique est une plaque tournante pour le gaz naturel, avec des connexions directes via pipeline avec les pays frontaliers (France, Pays-Bas, Luxembourg, Allemagne et Royaume-Uni), ainsi qu’avec la Norvège. Le terminal de Zeebrugge permet en outre l’importation et l’exportation de gaz naturel liquéfié (GNL) par méthaniers et camions. La diminution de fourniture de gaz russe par pipeline a entraîné une augmentation du transit vers l’est du gaz entré sur le territoire belge. Celui-ci est passé de 56 % en moyenne entre 2017 et 2021 à 70 % en 2023, puis 64 % en 2024.
Depuis 2022, la consommation de gaz naturel en Belgique a diminué, qu’il s’agisse de la consommation des entreprises et des ménages ou de l’utilisation de gaz naturel pour la production d’électricité.
En mai 2025, la consommation totale de gaz naturel pour la Belgique était de 9,1 TWh. Cela correspond à une baisse de 27,2 % par rapport à la moyenne pour le même mois durant la période de référence. Cette baisse s’explique notamment par des conditions météorologiques favorables : le mois de mai a été sec et ensoleillé, avec une température moyenne de 14,7°C (normale 13,9°C), selon l’Institut royal météorologique (IRM).
Suivi des objectifs européens concernant la consommation et le stockage de gaz naturel