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Rapport sur la conjoncture économique dans les industries alimentaires et la fabrication de boissons - avril 2022

Éditeur
Séverine Waterbley
Auteur(s)

Chantal Binotto, Arno Noens, David Restiaux, Richard Saka Sapu et Vincent Vanesse

Date de publication

Le rapport sur la conjoncture économique dans les industries alimentaires et la fabrication de boissons est publié annuellement. Celui-ci a pour but d’informer toute personne intéressée des évolutions économiques dans lesdites industries sur la base de divers indicateurs économiques pertinents répartis en quatre groupes :

  1. les indicateurs d’activité (chiffre d’affaires, investissements, production, prix à la production),
  2. les indicateurs d’emploi (nombre de postes de travail, nombre d’employeurs),
  3. les indicateurs de dynamique entrepreneuriale (créations et radiations d’entreprises, nombre d’assujettis à la TVA, faillites),
  4. les indicateurs de commerce extérieur (exportations, importations et balance commerciale).

Le rapport se divise en trois parties. La première partie dresse le contexte économique et fournit des perspectives de croissance. La deuxième partie présente de façon générale l’évolution de la conjoncture, du chiffre d’affaires, de la production et de l’emploi à court et moyen terme. Enfin, la troisième partie tire les principaux enseignements de l’analyse sectorielle et se compose de fiches sectorielles à un niveau de détail de 4 chiffres selon la nomenclature NACEBEL ainsi que de graphiques indiquant les principaux partenaires commerciaux.

Les faits marquants de cette édition sont les suivants :

  • Les industries alimentaires ont connu une année particulièrement favorable en 2021, montrant des signes de reprise pour la plupart des indicateurs économiques passés sous revue. À l’exception d’une augmentation des faillites, les autres indicateurs ont évolué positivement en 2021. En effet, le chiffre d’affaires et les investissements ont été dynamiques et la production s’est raffermie tandis que les prix à la production ont poursuivi leur mouvement haussier. Les indicateurs d’activité atteignent même leur meilleur résultat de la période d’observation en 2021. Sur les neuf premiers mois de 2021, les indicateurs d’emploi ont évolué de manière favorable (le nombre de postes de travail, la masse salariale ainsi que le nombre d’employeurs se sont inscrits à la hausse). Le commerce extérieur connaît une reprise particulièrement vive, avec une augmentation des exportations et des importations, résultant de la reprise de l’activité économique mondiale mais également belge après une année 2020 difficile. De plus, l’excédent de la balance commerciale s’est renforcé. Enfin, malgré la mise en place des moratoires sur les faillites en cours d’année 2020, le nombre d’entreprises ayant été déclarées en faillite a augmenté en 2021, mais celui-ci reste toutefois bien inférieur à celui observé pour la période précédant la crise de Covid-19. Par ailleurs, ces entreprises tombées en faillites ont occasionné, heureusement, moins de perte d’emplois en 2021 comparativement à l’année précédente.
  • La fabrication de boissons a connu une année globalement bonne en 2021, montrant des signes de reprise particulièrement prononcés, à l’exception d’un recul du nombre de postes de travail enregistré sur les neuf premiers mois de l’année. Les principaux indicateurs d’activité ont évolué positivement, c’est le cas du chiffre d’affaires qui s’est accru, des investissements qui ont été plus intensifs ou encore de la production qui a été plus élevée. Sur les neuf premiers mois de l’année, les indicateurs d’emploi ont évolué de manière quelque peu contrastée (le nombre de postes de travail s’est inscrit à la baisse, alors que le nombre d’employeurs présents dans le secteur et la masse salariale se sont inscrits à la hausse). En ce qui concerne le commerce extérieur, les exportations et les importations se sont montrées plus dynamiques. De plus, le solde de la balance commerciale s’est amélioré. Par ailleurs, le nombre d’entreprises ayant été déclarées en faillite s’est réduit en 2021 et aucune perte d’emplois à la suite de ces faillites n’a été enregistrée.
  • Les données présentées dans le rapport ne comprennent pas encore la guerre en Ukraine. Cela reste pourtant un défi majeur, notamment pour le secteur de l’alimentation.
Dernière mise à jour
4 juillet 2022